Hier, il s’est tu
Même le ramage des majestueux
N’a pu le ranimer.
Sous le manteau blanc,
Il a disparu.
Pendant ces mois, il m’a manqué.
Son chant n’a pu franchir l’écusson.
Le vent, dans les branches, cherchait son accord
Il n’était point là pour accompagner.
Plus triste que l’automne
Son absence m’a glacé.
De la musique de sa course
Le hurlement du vent prit toute la place.
Doux printemps me l’a ramené.
Dans sa course folle
Il court de joie
Et chante à tout rompre
Sa musique se conjugue avec le chant des oiseaux.
Tôt, avec le soleil il nous accueille dans une symphonie
De couleurs et d’étourderies
Bravant le roc et brillant en éclats de diamants.
Ruisseau, tu te redécouvres
Comme moi au printemps
Revivre d’énergie
Revivre de beauté.
Mai 2007
Même le ramage des majestueux
N’a pu le ranimer.
Sous le manteau blanc,
Il a disparu.
Pendant ces mois, il m’a manqué.
Son chant n’a pu franchir l’écusson.
Le vent, dans les branches, cherchait son accord
Il n’était point là pour accompagner.
Plus triste que l’automne
Son absence m’a glacé.
De la musique de sa course
Le hurlement du vent prit toute la place.
Doux printemps me l’a ramené.
Dans sa course folle
Il court de joie
Et chante à tout rompre
Sa musique se conjugue avec le chant des oiseaux.
Tôt, avec le soleil il nous accueille dans une symphonie
De couleurs et d’étourderies
Bravant le roc et brillant en éclats de diamants.
Ruisseau, tu te redécouvres
Comme moi au printemps
Revivre d’énergie
Revivre de beauté.
Mai 2007