Fondue, depuis la nuit des temps
Dans notre paysage urbain,
Elle nous délivre tous ses sens
Quand on la côtoie chaque jour.
Depuis près de quatre vingt ans
Ses machines tournent sans fin,
Elles maintiennent une cadence
Qui me rend souvent un peu sourd.
Quand j'y erre au soleil levant
Dans la froidure du matin,
Ses tuyaux de vapeur en transe
Me chauffent le corps près des fours.
Puis dans la journée, constamment,
Elle aime émettre un parfum,
Aux odeurs imprégnées d'essence
Qui se sentent jusqu'au faubourg.
Alors vient le soleil couchant,
Je m'éclipse ainsi de cet écrin,
Le travail me laisse un goût rance
Quand je pense au compte à rebours.
La voir dépérir maintenant,
Gérée par ces tristes pantins,
Me fait détester la finance,
A quand la sanction sans recours ?
Elle ne verra pas ses cent ans,
J'en mettrai à couper ma main,
Intuition ou sixième sens ?
Nul ne viendra à son secours.
Dans notre paysage urbain,
Elle nous délivre tous ses sens
Quand on la côtoie chaque jour.
Depuis près de quatre vingt ans
Ses machines tournent sans fin,
Elles maintiennent une cadence
Qui me rend souvent un peu sourd.
Quand j'y erre au soleil levant
Dans la froidure du matin,
Ses tuyaux de vapeur en transe
Me chauffent le corps près des fours.
Puis dans la journée, constamment,
Elle aime émettre un parfum,
Aux odeurs imprégnées d'essence
Qui se sentent jusqu'au faubourg.
Alors vient le soleil couchant,
Je m'éclipse ainsi de cet écrin,
Le travail me laisse un goût rance
Quand je pense au compte à rebours.
La voir dépérir maintenant,
Gérée par ces tristes pantins,
Me fait détester la finance,
A quand la sanction sans recours ?
Elle ne verra pas ses cent ans,
J'en mettrai à couper ma main,
Intuition ou sixième sens ?
Nul ne viendra à son secours.